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Etre électrosensible au quotidien
14 juin 2006

Quand il est question de la santé des enfants...

        Lunsi soir, suite à une invitation de l'adjoint au maire délégué à l'environnement (après un courrier dont je parlerai dans un prochain article), je me suis rendue à une réunion d'information mise en place par la mairie, au préalable d'un projet d'implantation d'une antenne de téléphonie mobile à proximité immédiate d'une école primaire. Les parents étant inquiets pour leur progéniture (on le serait à moins !!!), la mairie a accédé à leur demande en mettant en place cette réunion. De toute façon, et comme l'a judicieusement rappelé M. MAHE, maire adjoint, il est fait obligation dans les textes de procéder à l'information de la population quand la localisation de l'antenne se situe à moins de 100m des lieux  décrits dans le rapport Zmirou ( janvier 2001) comme sensibles (i.e. écoles, hôpital, maison de retraite...). Ce qui s'avère être le cas ici.

        La mairie avait bien fait les choses : documentations variées et ciblées que les parents étaient invités à consulter voire à garder. N'ayant pas eu le temps de tout compulser encore, je ne peux en émettre une critique contradictoire, bien que la lecture en diagonale de certains documents m'ait déjà fait "bondir". Juste pour vous montrer la bonne volonté de la mairie à dédramatiser une situation qui, selon les textes en vigueur actuellement ne mérite pas tant de "passion", je vais mettre les titres des documents que je me suis procurée :

- Téléphonie mobile et santé (rapport de l'Afsse, juin 2005)
- Les antennes relais de la téléphonie mobile et les inquiétudes pour la santé publique
- Une antenne près de chez moi (prospectus)
- Panorama du rayonnement électromagnétique en France (Rapport de l'Agence Nationale des Fréquences)
- Mesure de l'exposition aux ondes radioélectriques (Double page de l4agence Nationale des Fréquences)
- Téléphonie mobile : guide des bonnes pratiques entre maires et opérateurs (fascicule de 37 pages créés par l'AFOM - association Française des Opérateurs Mobiles) et l'AMF - association des maires de France- )
J'aime assez le dernier, pas vous ? Je sens que je vais m'amuser à décortiquer cela ! Mais tel n'est pas mon propos aujourd'hui. Revenons à la réunion d'information.

        Afin que la réunion n'aille pas que dans un sens, les parents avaient souhaité qu'une personne contradictoire soit présente. Par conséquent,  à la table des intervenants se trouvaient :
- M. Mahé, adjoint au maire délégué à l'environnement
- Mme  Régnault, la personne mandatée par l'opérateur, dont je tairais le nom (il ne faut pas exagérer quand même!!!)
- M. Perrier, ingénieur santé, porte-parole du ministère
- M. Cendrier, père du président et membre de l'association Robin des Toits, qui était le contradicteur

        M. Mahé débuta la réunion en expliquant que l'opérateur ici présent avait respecté les réglementations en vigueur lors de la dépose de son dossier en mairie et qu'il respectait aussi la Chartre élaborée l'an dernier par la ville d'Angers et les trois opérateurs existants sur le marché, chartre consultable en mairie. Relativement satisfait des efforts, apparemment importants (!!!) de la mairie pour une meilleure information concernant les antennes de téléphonie  et la technologie qui y est associée, le maire nous révéla qu'enfin (!), nous avions un état des lieux de l'ensemble des antennes suur Angers et qu'une carte avait été élaborée, consultable sur le site de l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences). C'est ainsi que nous apprenions que la ville d'Angers étaient pourvues de 90 bases de stations relais de téléphonie mobile.

carte_angers1   Carte montrant les différents lieux de présence d'antennes (point bleus)

De plus, l'adjoint au maire rappelait que toute personne, inquiète quant au degré d'émission des antennes déjà présentes sur Angers, avait la possibilité d'interepeller le service d'écologie urbaine de la mairie pour faire réaliser des mesures aux endroits souhaités par la dite personne et ce, dans le respect de la réglementation en vigueur et par des sociétés indépendantes.
La transparence est de mise à Angers !

       Vint ensuite l'exposé de la personne mandatée par l'opérateur. J'avoue qu'elle a eu du courage car se trouvant un peu dans la situation de "Blandine dans la cage aux lions", l'auditoire présentant des tendances d'hositilité non dissimulée. Tout d'abord, cette dame expliqua pour quelle raison il était nécessaire de poser une nouvelle antenne. Le réseau n'étant pas suffisamment quadrillé, la qualité des communications n'est pas optimale. De plus, l'arrivée de la troisième génération d'ondes permettant notamment l'envoi d'images, vidéos ( et autres gadgets -note personnelle-) impose l'existence d'antennes émettant à plus fortes puissances (UMTS : 2000 méga Hertz) et diffusant plus largement. En conséquence, le projet envisagé concerne une antenne tribande (c-a-d émettant sur trois fréquences, 900, 1800 et 2000 MHz) qui, initialement était dotée de trois azimuts (ie trois directions émettrices) mais dont un azimut a été supprimé car directement orienté sur l'école. Appréciez l'effort fait afin de ne pas inquiéter plus avant les parents des élèves inscrits dans cette école !
        De plus, désirant montrer la volonté de son opérateur à satisfaire les besoins du public, cette dame nous présenta les perspectives de développement du réseau à terme pour un maillage sans faille. La carte, que je ne peux vous présenter, montrait un nombre de points au moins cinq fois plus important que la carte affichée ci-dessus. L'argumentation était claire : plus il y a d'antennes, moins les émissions sont fortes et meilleure est la couverture du réseau . C'est un point de vue ! Evidemment, vous imaginez parfaitement la réaction de stupéfaction des parents à la vue de cette carte. Mais il paraît que c'est pour notre "mieux être communicant" !!!

        M. Cendrier prit ensuite la parole et permit effectivement d'avoir un point de vue contradictoire par rapport à ce qui avait été dit précédemment. Je crois que les éléments qu'il a mis en avant sont essentiels et (volontairement ?) omis par les précédents interlocuteurs.
        Tout d'abord, il a rappelé que le président de l'association Robin des Toits "a été reconnu de bonne foi" par le tribunal alors qu'il avait été poursuivi pour diffamation par deux sociétés d'opérateurs pour ses propos sur la dangerosité des antennes de téléphonie mobile. Par conséquent, la justice reconnaît le bien fondé de ses dires et le caractère délétère de la technologie des ondes.
        Ensuite, il expliqua que la toxicité des ondes était la résultante de l'intensité des émissions et de la durée d'exposition à celles-ci. En effet, il est nécessaire de comprendre que cette toxicité est le fait de la rencontre entre deux phénomènes opposés : un phénomène électromagnétique naturel qui se produit dans tout organisme vivant par la production et la réception de microcourants continus pour le bon fonctionnement cellulaire et un phénomène artificiel de production d'ondes électromagnétiques pulsées, donc discontinues, qui vont être réceptionnées comme tel par les cellules. Le résultat de cela est que les dites cellules "en perdent leur latin " ou pour faire moins littéraire n'arrivent plus à reconnaître correctement les messages qui leur parviennent et donc entrent dans un dysfonctionnement. Il a été démontré au niveau biologique quatre domaines de perturbation qui ont des conséquences physiologiques (et par conséquent pathologiques) importantes.

> diminution de l'étanchéité de la barrière hématopoïétique au niveau cérébral, ce qui en clair signifie que votre cerveau est beaucoup plus perméable aux différentes toxines que vous respirez ou amenez dans votre corps par votre alimentation.
> diminution de la production de mélatonine, qui est une hormone de protection contre le développement des cellules cancéreuses et contre les phénomènes générant les dépressions.
> diminution de la régulation membranaire, dont la perméabilité accrue en calcium, d'où une modification importante du métabolisme cellulaire
> rupture de la chaîne d'ADN 

          Vint ensuite le rappel que toutes les études scientifiques mentionnant ces résultats biologiques existent bel et bien et  sont publiées de par le monde et maintes fois démontrées contrairement à ce que peuvent affirmer les personnes promouvant la téléphonie mobile.  De plus, M. Cendrier mit l'accent sur le fait que l'on ne pouvait pas nier le nombre toujours plus croissant de témoignages de personnes vivant près des antennes et souffrant de pathologies qui reviennent comme un leitmotiv : insomnie, perte de vigilance, irrittabilité, troubles cardiaques, troubles cutanés...
        Enfin, M. Cendrier a rappelé que l'objectif de son association n'était pas de faire enlever les antennes comme les opérateurs tentent de le faire croire, mais de faire en sorte qu'une législation soit mise en place dans le respect des risques sanitaires posés par cette technologie.


        Je ne serais pas complète si je ne mentionnais pas l'intervention de l'ingénieur "santé". Ce dernier expliqua que la toxicité était une notion qu'il fallait bien cerner car il existait deux sortes de toxicité : celle générée "sans seuil", c'est-à-dire que la moindre exposition au produit toxique produit une problématique de santé (ex: les rayonnements ionisants) et celle qui est produite si l'on dépasse un certain seuil de tolérance, ce seuil étant défini par des études épidémiologiques (donc statistiques à l'appui) et par des études toxicologiques sur animaux. La toxicité des ondes électromagnétiques rentre dans cette deuxième catégorie. Jusqu'ici, nous sommes d'accord. Là où le bât blesse, monsieur l'ingénieur "Santé" (!!!), c'est la valeur du seuil qui est loin d'afficher un consensus mondial. La France se base sur une réglementation obsolète de 1999 (circulaire européenne) et de 2001 (rapport Zmirou) qui préconise des valeurs jusqu'à mille fois supérieures au seuil démontré dangereux en laboratoire. Je vous invite à lire le paragraphe intitulé "Norme de sécurité - le schisme mondial" du livre "Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent" du journaliste scientifique J.P. Lentin. Vous constaterez alors que c'est une bataille de chiffres en fonction du potentiel économique engendré par la téléphonie mobile. Une chose est certaine en 2006, les dernières études scientifiques sérieuses et mondiales confirment toutes une même valeur. L'émission ne doit pas dépasser les 0,3 V/m pour respecter une protection sanitaire correcte et si l'on désire être dans une optique de sécurité, il ne faudrait pas émettre à plus de 0,2 V/m.
Je vous laisse juge des émissions en Europe avec le petit tableau que j'ai créé après lecture de différentes sources scientifiques.

tableau_seuil_pour_ondes   Tableau des valeurs  "seuil" d'émission des antennes de téléphonie mobile

        Retour sur la réunion, si vous le voulez bien. Une fois les présentations des différentes parties faites, le débat pouvait s'ouvrir par les questions des parents. Il m'est apparu intéressant de retranscrire certaines d'entre elles afin de montrer le peu d'informations auxquelles a accès tout un chacun et surtout le sentiment d'impuissance que ressentent les gens face à un phénomène que l' on sait en grande partie manipulé par une désinformation flagrante de la part des pouvoirs publics et des opérateurs. Voici donc quelques questions intéressantes qui ont été émises :

- Pourquoi les présentations relatives à la réglementation concernant les antennes de téléphonie mobile ne mentionnent jamais les effets sur la santé ?
- Pourquoi est-il nécessaire de poser de nouveau des antennes compte tenu du nombre élevé (90) existant déjà sur Angers?
- Pourquoi avoir enlevé un azimut, qui était initialement dirigé vers l'école, si les antennes ne posent aucun risque sanitaire ?
- Combien Angers Habitat (office HLM de la ville) loue d'emplacement de téléphonie mobile et à quel prix ?
- Pourquoi les habitants des HLM n'ont pas le droit de décision sur la pose ou non d'antennes sur le toit de leur immeuble?
- Ne peut-on pas faire réaliser par l'INSERM ou le CNRS une étude épidémiologique sur Angers pour établir un constat sanitaire  de l'état actuel de la population d'Angers vivant avec 90 stations de bases autour d'eux avant d'en implanter une nouvelle ?
- Comment sont faites les mesures et peuvent-elles être fiables ?
- Pourquoi le principe de précaution ne peut-il pas être avancé ?

Comme vous le voyez, ces questions sont toutes légitimes par l'inquiétude qu'elles véhiculent ou par la mise en avant de contradictions dans le discours des officiels qu'elles soulèvent.

        Personnellement, je suis intervenue à deux reprises, documents à l'appui parce que je voulais que les parents soient informés de faits qui généralement sont passés sous silence, comme l'électrosensibilité notamment.
        J'ai donc expliqué à ces personnes que je me faisais l'effet d'être une personne développant un cancer du fumeur alors qu'elle n'a jamais fumé de  sa vie. En effet, n'ayant jamais eu de télévision, ni de portable, je développais le syndrôme des micro-ondes, encore appelé EHS ou en français électrosensibilité. Cette maladie, qui a plusieurs causes, est en partie générée par la présence d'ondes que je recois à mon corps défendant et pour lesquelles mes cellules sont plus sensibles que la moyenne des gens. Ce qui signifie que cette maladie m'est en quelque sorte "imposée" par l'avancée technologique actuelle et que, même si je le voulais, je ne peux m'en préserver compte tenu de l'évolution de l'implantation et de l'émission croissantes des antennes de téléphonie mobile. J'ai insisté sur le fait que les responsables prônant actuellement le développement de ces technologies jouaient sur la confusion existant entre "effet biologique" causé par les ondes (mentionné dans le paragraphe plus haut) et "l'effet sanitaire" qui correspond à la conséquence pathologique sous forme de symptômes. Or aucune étude médicale (et là est le plus gros problème) , n'a été réalisée pour faire une corrélation significative entre la symptomatologie, décrite notamment par les riverains des antennes relais et l'émission des ondes.  Pourquoi cet état de faits ? Tout simplement parce que seules sont reconnues des études épidémiologiques réalisées par le corps médical et que les crédits de recherche sont inexistants. On se demande bien la raison ... Pourtant, il y a pléthore de témoignages et une étude de terrain fait actuellement  référence, connue sous le nom de "l'appel de Fribourg". Cette étude, réalisée par un collectif de médecins allemands en 2002, démontrent une corrélation significative entre l'émergence de maladies dans la population soignée et l'existence d'ondes dans l'environnement. D'autres études de terrain sont publiées dans diverses revues médicales à travers le monde (Revue pathologie et biologie 2002, volume 50; Revue Electomagnetic biology and medicine, 2003, volume 22; 2005, volume 24 ...) L'augmentation significative des cancers dans les zones de forte présence de sources d'ondes est relatée en France, en Israël, en Allemagne dans diverses revues médicales de cancérologie. Mais rien n'y fait : on ne veut pas voir l'évidence car la science universitaire et la science médicale ne travaillent pas de la même façon, ni sur le même échantillonnage. D'autre part, le législateur n'en démord pas : pour un point concernant la santé, l'avis doit être rendu par le corps médical ! Soit ! Encore faudrait-il leur en allouer les moyens. Aurait-on peur des résultats ???

        Ma deuxième intervention n'était pas prévue. Comme je vous l'ai dit, j'avais amené des documents. Or, il s'avère que M. Cendrier évoqua le jugement du tribunal de Toulon du 20 mars 2006 qui condamnait un opérateur de téléphonie mobile à enlever une antenne arguant le principe de précaution. Il semblerait que la personne mandatée par l'opérateur ne fut pas au courant et... elle en fut quelque peu assommée. Ne pouvant se défendre que par une argumentation visant à faire croire que nos dires étaient infondés, j'ai annoncé que  j'avais avec moi ce jugement. Les parents, bien évidemment ont saisi l'occasion pour enfoncer un peu plus le clou et m'ont demandé de leur lire. Voici l'extrait le plus intéressant :

"Ce principe de précaution doit d'autant plus être privilégié qu'à ce jour, il ne s'est pas écoulé un nombre d'années suffisant pour avoir le recul nécessaire et pour pouvoir affirmer qu'il n'existe aucun risque. Pour se référer à l'exemple de l'amiante, il s'est écoulé un certain nombre d'années avant que le danger pour la santé humaine de ce roduit soir avéré, alors que parallèlement, une minorité de personnes évoquait pourtant ce risque depuis longtemps.
En l'espèce, les installations litigieuses sont implantées dans un quartier résidentiel où vivent des familles avec des enfants et des personnes âgées ou malades et à quelques mètres suelement de la propriété de M.......... Il ne peut être imposé à un voisin, contre son gré, l'exposition à un ris^que même hypothétique, avec la seule alternative de devoir déménager s'il refuse à assumer ce risque.
[...] Il convient donc de condamner la société .... à enlever les instalations litigieuses"

          Voilà enfin un jugement où prévaut l'humain sur l'économique, jugement qui je l'espère fera jurisprudence.
        La réunion s'est conclue sur la proposition du maire adjoint de faire réaliser des mesures in situ (dans l'école) pour connaître l'état actuel du niveau des émissions d'ondes avec les antennes déjà présentes alentours et de pouvoir en discuter à nouveau dans une prochaine réunion.

        En ce qui me concerne, j'ai été ravie de voir que la population commençait enfin à se poser des questions sur la réalité de cette technologie bien qu'une fois n'est pas coutume, force est de constater que les choses ne bougent que lorsque la santé des enfants est concernée. Alors, merci les petits bouts d'exister et de vouloir, par le biais de vos parents, continuer à exister. Parce que, tout comme vous, eux aussi sont concernés par ce problème de santé majeur... mais ils ne le savent pas vraiment car ils ne sont pas malades !
        L'autre point que je voulais mettre en avant est le fait que, comme l'association Robin des toits, je suis parfaitement consciente de la nécessité de cette technologie et que je ne la rejette pas même si elle me rend malade. Ce que j'aimerais, c'est d'une part, qu'une réglementation claire et précise soit légiférée et qu'elle prenne en considération les risques sanitaires indéniables causés par cette technologie, et d'autre part que les opérateurs respectent les règles. Suis-je dans l'utopie? Peut-être. Mais un groupe de parlementaire, toutes tendances politiques confondues, avait pourtant proposé un projet de loi en ce sens en juillet 2005 . Cela a avorté. Allez savoir pourquoi...

 

 

LES FAITS, ce jour 14  juin 2006

Encore des réveils nocturnes qui m'empêchent dde dormir sereinement et d'être en forme le matin. Pourtant, quand je me réveille, je ne me sens pas épuisée physiquement mais je sais que c'est au niveau de mon cerveau que sont les plus forts dégâts. En effet, je mets un certain temps à connecter deux idées et c'est mauvais signe. Je ne me suis pas  encore résolue à porter à nouveau la casquette toute la journée comme il y a de cela un mois, mais je crains que je vais devoir y recourrir à nouveau. Je fatigue dans la journée et mon attention a de plus en plus de mal à se maintenir.
Pour l'instant, je ne la porte que lors de mon travail sur PC.
Etonnamment, je ne perçois pas aujourd'hui de douleurs aux tempes ou de migraine. Juste une fatigue intense qui augmente avec la journée.
Le soir, signal d'alerte : mes muscles faciaux sautillent de micro-contractions. Elément qui m'indique que le seuil limite de magnésium est dépassé. Je suis en carence. Il faut que je recharge. Je crois que j'ai un peu trop tiré sur la corde ces temps - ci.  A surveiller ! Je ne pensais pas que la rechute serait aussi forte !

LES FAITS, ce jour 13 juin 2006

Nuit pas géniale. J'ai un mal fou à me réveiller cérébralement. Oh, je me lève sans problème mais j'ai l'impression d'avoir laissé mon cerveau en stand-bye. Il reste dans le brouillard et je fonctionne au radar toute la matinée.

Rendez-vous chez un nouvel ostéopathe. Je lui explique la situation d'électrosensibilité (il connaît !) et le fait que mes vertèbres "jouent aux osselets" comme j'aime à imager ces désagréments récurrents. Cela ne l'étonne pas plus que cela. Il va travailler sur diverses parties de mon corps des peids à la tête. Même au niveau du palais. Je ressors d'aplomb (au moins c'est un bon point !).  Alors que la fin de la matinée arrive, je me sens recouvrer de l'énergie et de la légèreté. Cela durera une paire d'heures où mon rendement cérébral sera normal.

L'après -midi, j'ai un superbe "coup de barre" . Peu d'énergie jusqu'au soir. J'aspire à passer une nuit meilleure pour récupérer.

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Commentaires
S
Afin de pouvoir vous répondre, je remets votre commentaire à sa place :<br /> <br /> "Votre compte-rendu du 14/6/06, politiciens sur la sellette !<br /> Bravo pour votre intervention, et tout ce que vous faites ! Mais votre dernier paragraphe me choque : vous dites que ces technologies sont nécessaires, je me demande en quoi quelque chose qui n'existait pas et dont le monde s'est bien passé jusqu'ici, deviendrait subitement nécessaire, à part remplir les poches de certains ? En plus vous dites que vous ne rejetez pas une technologie qui vous rend malade ! Seriez-vous maso ? Notre devoir d'adultes conscients est d'obliger nos gouvernements, composés d'inconscients immatures, d'éradiquer illico presto l'umts, le wifi et le wimax, et pas cette fois avec la lenteur lymphatique qui les caractérise d'ordinaire, et avec laquelle ils se sont mollement attaqués à l'amiante, le tabac, les potions au radium des années 20, etc. A partir d'aujourd'hui, puisque nos responsables politiques ne peuvent plus nier qu'un doute, universel, scientifique, existe à propos d'une parfaite innocuité de ces nouvelles technologies, ils risquent l'emprisonnement s'ils attendent davantage, mûs par d'autres considérations que la protection des citoyens... Des phrases toutes faites comme "on n'a pas la preuve formelle" ou "étant dans l'Europe, on ne peut agir seuls vous comprenez", ne seraient même pas dignes d'un gosse de dix ans ! "<br /> <br /> Tout d'abord,je comprends que mon dernier paragraphe puisse interpeler. Néanmoins, étant biologiste de formation et, pour avoir lu les différentes théories qui résultent de ces technologies au niveau de la cellule, je ne peux qu'abonder dans ces recherches qui permettent d'envisager les soins à différentes maladies sous un angle totalement révolutionnaire, de même que la conception même du vivant. Je ne pense pas qu'il faille rejeter la technologie en bloc sous prétexte "qu'avant on s'en passait très bien". Les concepts que les ondes sont en train de mettre en avant, du moins en biologie, sont gigantesques et peuvent être très bénéfiques. Mais voilà, comme vous le soulignez, "certains se remplissent les poches". Et le plus gros noeud du problème est là ! Ce n'est pas tant la technologie qui pose problème, c'est son utilisation à TRES MAUVAIS ESCIENT et POUR DE TRES MAUVAISES RAISONS (économiques pour ne pas les nommer).<br /> Contrairement à ce que vous pourriez effectivement penser, je ne suis pas maso ! Je sais que cette technologie est intéressante si on l'utilise dans de bonnes conditions. Malheureusement, ces conditions, compatibles avec la vie, ne sont pas entendues par les politiques et les constructeurs de profit ! D'où des dégâts biologiques considérables à venir ! La seule solution est de légiférer rapidement pour que des règles strictes, biocompatibles, soient édictées. Mais là encore, vous le dites très bien , "la lenteur lymphatique qui caractérise les politiques" n'est plus à démontrer ! Peût-être qu'en s'y mettant à plusieurs et en interpellant les politiques vertement, on peut espérer faire avancer les choses. Un projet de loi en 2005 a avorté certes, mais les éléments ont déjà été posés. Une éléction d'importance est à venir : à nous de faire booster les choses. <br /> Peut-être penserez-vous que je suis naïve... un peu! Je sais qu'on ne refera pas le monde mais en actionnant des leviers, il est peut-être possible de remettre certains cerveaux dans le bon sens, vous ne croyez pas ?
E
Bonjour, j'ai fait un commentaire sur votre compte-rendu du 14/06 mais par erreur je l'ai posté sur la page du mois de mai... Eric
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  • Témoignage au quotidien des conséquences sur ma vie, ma santé et mon comportement de la technologie des ondes électromagnétiques. Pour ouvrir les yeux à une société technologique qui a oublié le BIOLOGIQUE
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