De la colère exprimée

Je ne sais pas pourquoi mais parfois j'ai envie de hurler! Surtout contre des personnes qui se disent ouvertes d'esprit mais qui ne veulent surtout pas prendre de risque. Il en est ainsi de mon dentiste.
Comme noté dans l'historique des événements subis, les symptômes d'électrosensibilité se sont révélés après une intervention sur mes dents. Cela fait trois dentistes différents que je vais voir suite à cela.Je passe sur celui qui me prend pour une farfelue mais accepte néanmoins de m'enlever les métaux que j'ai en bouche, je passe aussi sur celui qui me soutient mordicus que,vraiment non, ce n'est pas possible que la dent soit en cause car tous les matériaux actuels sont a-magnétiques. Comment puis-je croire qu'un élément soit resté dans ma dent alors que tout, sur la radio, montre le contraire. Pourtant, je ne constate qu'une chose et je prends les faits de la manière la plus factuelle qui soit. On m'enlève les amalgames et couronnes en métaux totalement. Je me sens mieux et pendant un mois (novembre 2005) tout se passe bien. Plus aucun symptôme. On traite une prémolaire avec de la fibre de verre et les symptômes réapparaissent en s'amplifiant. Quelle conclusion puis-je logiquement en tirer? Cela vient de la dent et de son traitement. Ou bien il y a des facteurs physiologiques que je ne connais pas et qui contrecarreraient mon raisonnement, ou bien je rends mon cerveau à celui qui me l'a fabriqué car je ne sais plus raisonner! Un peu d'humour m'apaise! Si quelqu'un(e) a une quelconque suggestion, je suis toute ouïe!
Bref, cela fait quatre mois que je cherche un dentiste qui veuille bien me croire et regarder dans cette dent. J'en ai trouvé un qui est au fait des conséquences engendrées par les métaux et qui ne travaille qu'avec d'autres produits plus sains. Je pensais avoir une écoute attentive et des soins qui m'amèneraient vers une évolution. Malheureusement, bien que de bonne volonté, ce monsieur ne veut  prendre aucun risque. Il me laisse me dépétrer dans ma recherches de traitements et a été très étonné quand je lui ai annoncé qu'effectivement, j'avais une intoxication à différents métaux. Dernièrement, il me dit qu'il n'envisage pas de traitement dentaire tant que je ne suis pas soignée du point de vue électrosensible (si!si! c'est possible ce genre de phrase) mais qu'il accepte de se mettre en rapport avec le morathérapeuthe qui me suit. Mais seulement lui! J'ai essayé une approche avec d'éventuels contacts en Belgique et en Suisse, c'est un refus. Il ne faudrait quand même pas que j'abuse de son ouverture d'esprit!
Voilà pourquoi je suis en colère. Aujourd'hui,en effet, alors que je ne ressentais pas de pression aux tempes, il a suffi que je passe près de l'immeuble où se trouve une antenne relais et que je ressente une vive douleur dans la dent. Un quart d'heure après, j'avais mal aux tempes et la pression n'a cessé d'augmenter jusqu'à ce que je rentre chez moi et mette la casquette.
Je n'invente quand même pas ces douleurs ponctuelles et évolutives! J'ai parfois envie de baisser les bras face à l'incrédulité et aux doutes émis quant à nos ressentis. Je sais bien que la douleur est subjective mais parfois, j'aimerais vraiment que des personnes du corps médical soient à notre place. Le discours changerait peut-être... 

LES FAITS, ce jour 11 mars 2006

Réveillée seulement trois fois dans la nuit, j'ai l'impression d'avoir mieux dormi. Petit déjeuner sans remettre l'électricité chez moi. (je coupe toujours la nuit sauf pour le réfrégirateur).
Je pars à vélo faire une course. Vive douleur dans ma prémolaire qui ne cesse de se rappeler régulièrement à moi. Je constate que sur l'immeuble près duquel je suis, une antenne relais importante et relativement haute est installée. C'est en fait celle que je vois de ma fenêtre (environ 500m à vol d'oiseau) Après deux ou trois courses sur le marché, je ressens les tempes qui s'écrasent et mes yeux commencent à me tirer. Les muscles maxillaires commencent aussi à être tendus. Je rentre chez moi et me rue vers la casquette. Elle me soulage un peu.
Je dois aller à l'entraînement et ne peut mettre ma casquette. Les tempes me cognent mais c'est supportable dès l'instant où je fais une activité physique. C'est au repos que c'est dur. Après l'entraînement et un temps de repos, je ressens de la chaleur dans mon cou au niveau des vaisseuax sanguins. Ce n'est pas du tout le même type de chaleur que losrque l'on fait du sport. C'est assez difficile à définir: un peu comme si on approchait de votre peau quelque chose de chaud sur une zone précise et que vous ressentiez la chaleur sans perte d'intensité et sans pouvoir l'enlever. C'est assez désagréable.
Je tape depuis une heure et ai la casquette vissée sur ma tête. Mon coeur est toujours rapide (80 pulsations/mn).
Ce soir, je teste à nouveau mon hypothèse avec l'iode. J'ai fait deux nuits avec le plomb sous la cage de Faraday mais sans absorber de produits iodés. Je fais l'inverse ce soir. On verra demain.

LES FAITS, ce jour 10 mars 2006

Ce matin, je me lève fatiguée. La nuit ne s'est pas bien passée, encore une fois l'impression de ne pas dormir.
Je vais travailler sur l'ordinateur pendant une bonne partie de la journée et je dois garder la casquette en permanence. Pourtant, lorsque je sors, je suis étonnée de constater que je peux être sans ma casquette sans trop de tension au niveau des tempes. Il n'y a que lorsque je passe près de l'eau, des antennes relais téléphonie sont proches sur les terrains de sport, que la pression est un peu plus forte.