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Etre électrosensible au quotidien
1 octobre 2006

Une réunion riche d'informations

      Ce jour, vendredi 29 septembre 2006, se déroule le deuxième épisode de la série "Chercher à imposer des antennes relais coûte que coûte". En effet, un opérateur glouton a décidé, il y a quelques mois, de poser des antennes relais sur le toit d'un HLM, dans une zone urbaine dense, présentant la caractéristique d'avoir une école et une annexe de l'hôpital psychiatrique dans les limites des cent mètres du lieu présupposé des antennes. Ce deuxième épisode fait suite à la première réunion publique (obligatoire depuis 2002, pour informer les riverains des objectifs des opérateurs) qui eut lieu en juin et qui vit des parents très en colères devant une situation dans laquelle est totalement occulté l'aspect sanitaire de cette technologie de communication. Afin d'apaiser les esprits, le maire -adjoint, décida donc la tenue d'une seconde réunion, afin que la mairie, en collaboration avec une agence indépendante, puisse réaliser des mesures sur la quantité d'ondes existantes actuellement dans cette zone.

      Ainsi donc, le thème de la réunion de ce soir était de présenter les mesures effectuées ainsi que les prospectives de l'opérateur glouton. Etaient présents, outre le public, à peu près les mêmes protagonistes que la dernière fois, si ce n'est qu'une représentante du CRIIREM était mandatée afin de commenter les mesures. Le début de réunion fut intéressant... ou parfaitement barbant pour toute personne non scientifique ou dont l'envie de se plonger dans des débats techniques sur un domaine relativement pointu approchait du zéro. Plutôt que de relater les discussions et ergotages de chaque partie, il m'est plus intéressant de mettre en avant quelques éléments, ayant pu passer inaperçus mais qui pourtant révèlent l'état d'esprit des protagonistes.

      Tout d'abord, M. le Maire-adjoint, par ce temps donné pour l'apaisement et les données techniques à réaliser, permit aux parents d'élèves et aux riverains de se regrouper, de s'informer et d'organiser une riposte réfléchie. Car si les opérateurs essaient d'aller au plus vite dans leur démarche, c'est bien pour éviter au citoyen d'être trop informé. Or, l'avantage d'un regroupement de personnes dans une zone est la diversité des métiers et des compétences de chacun, qui, quand elles sont réunies apportent une certaine force. De plus, alors que l'intérêt des opérateurs gloutons est purement économique (malgré leurs dires sur le service amélioré au consommateur), ils en oublient que l'être humain est avant tout du biologique et que son leitmotiv principal est la santé. A croire que ce sont des robots qui dirigent ces entreprises... quoique !

      Bref, revenons en aux interventions qui auraient pu être anodines :

      1/ La personne de la mairie chargée de superviser les mesures réalisées par une entreprise indépendante fait son exposé et présente une diapo montrant un immeuble en disant : "Voici l'appareil orienté vers le toit de l'immeuble où il y aura les antennes". Mouvements et bruissements dans le public qui relève le futur et dont M. Damas, représentant de l'association Robin des Toits, se permet d'effectuer très rapidement et très fort une correction au conditionnel : "où il y pourrait y avoir". Tiens, tiens... on dit que certains lapsus sont révélateurs !

      2/ Les mesures présentées sont censées être les mêmes que celles éditées sur le site de l'ANFR. Or, un parent relève une différence notable entre les mesures qu'il a imprimées et celles présentées sous diapo. Après discussion, il semblerait que ce soient les mêmes, le trouble provenant d'une abscence de précision quant au nom de la sonde utilisée (A ou B). Le dossier des mesures étant agité à bout de bras par la représentante de l'opérateur glouton, ( toujours aussi tendue d'ailleurs ), je veux bien croire que celles-ci soient correctes. Il n'empêche que je ne peux m'empêcher de souligner une fois de plus les libertés prises dans la présentation des données par l'ANFR, afin de les mettre à son avantage, c'est-à-dire en fonction des textes de loi dont les chiffres de tolérance sanitaires sont totalement aberrants.(cf article du 12 sept.)

      3/ Un parent qui fait des expertises médicales indépendantes remet en cause l'indépendance de ce rapport. En effet, bien qu'agréée par l'ANFR, le coût de l'opération a été supporté par l'opérateur glouton, ce qui empêche toute notion d'indépendance. Il ne remet pas en cause la validité des mesures mais il explique que ce genre de rapport ne peut être considéré comme indépendant.

      4/ Un représentant de l'association Robin des Toits explique que nous sommes dans une ère où la technologie de communication développée est incontournable et qu'il est illusoire de penser à revenir en arrière. Par contre, il est nécessaire de se battre contre les prérogatives en tout sens que s'octroient les opérateurs en l'absence d'une législation correcte. Car les textes de loi leur sont en effet favorables jusqu'alors pour un degré d'émission d'ondes délétères. Ce parent rappelle que la technologie capable de fonctionner à des degrés d'émissions d'ondes mille fois plus faibles existe et est opérationnelle ; seul hiatus majeur pour les opérateurs, le coût. Il leur est donc préférable d'émettre à des puissances néfastes pour l'organisme et de faire des profits, plutôt que de mettre la main à la poche afin que les termes "technologie" et "santé" soient compatibles. Du profit plutôt que de la santé...

      5/ Enfin un parent donne une information encore plus concrête. Assumant son métier de vendeur de téléphones portables mais s'interrogeant sur d'éventuels dangers de cette technologie, il explique avoir posé des questions relatives à l'aspect sanitaire à sa hiérarchie et aux techniciens/ingénieurs. Pour réponse, il obtint qu'on ne pouvait pas dire que cette technologie ne présentait pas de danger mais qu'il existait des choses beaucoup plus dangereuses qui nous environnaient. N'est-il pas étonnant que les discours publics soient rassurant alors que des chuchotements internes expriment les faits réels ?

      Que retenir de tout cela ? Vous aurez parfaitement noté que, comme d'habitude, en creusant un peu, on trouve et met à jour des éléments qui généralement ne font jamais plaisir à ceux qui ont voulu les cacher ; qu'une fois de plus, il y a ceux qui savent et qui cachent et ceux qui subissent et se battent pour la vérité ; qu'il y a des petits malins qui se pensent "au dessus de" et les autres ; que ces premiers raisonnent "argent" alors que les seconds raisonnent "santé". On dit que la santé n'a pas de prix. Est-on sûr d'avoir la même conception de pensée selon que l'on soit opérateur glouton ou consommateur-cobaye ? PS:

      Conclusion de la réunion : compte tenu des questions redondantes sur l'aspect sanitaire et de l'échauffement des participants qui, mettaient franchement (!!!) de la mauvaise volonté à un consensus, le maire-adjoint prit la "sage" décision d'annuler l'exposé de la représentante de l'opérateur glouton et décida de remettre la décision finale dans les mains du maire, M. Antonini. Il est cependant déplorable que M. Mahé, maire -adjoint à l'environnement, psychologue de métier, se permette cette remarque finale culpabilisante : "Si ce n'est ici, ce sera donc ailleurs ".

      Les jeux seraient-ils donc joués à l'avance ? FAITS du 28 septembre au 1er octobre 2006

Trois jours de bien être. Pas de tension accrue. Toujours une tension cérébrale de base. Pas de douleurs particulières.

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