De l'électricité et de l'eau...

        Week-end nature et avec espoir de repos. Evidemment, les rêves restent dans le sommeil et mon sommeil, ce n'est pas ça ! Alors, j'ai beau rêvé toute éveillée,  toujours pas de récupération à l'horizon !
        Pourtant, ces deux jours sont néanmoins très instructifs : en effet, au cours des ballades, mes sensations de bien être (devrais - je dire de NORMALITE ???) vont au gré des ondes et des antennes. Mais pas seulement : j'ai en effet constaté que j'avais de fortes douleurs au tempes sans qu'aucune antenne ne soit très proche. De plus, je n'ai pas les tensions musculaires. En regardant le paysage, je me rends compte que je me trouve presque toujours près d'un cours d'eau (plus ou moins important) et que des lignes électriques se situent à proximité. Je me souviens alors de ce que j'ai lu sur les"courants vagabonds" et me dit qu'ils doivent être la cause de ma perception. Etant électrosensible, tout "événement" électrique qui se ballade dans les airs, par voie d'eau ou de terre me fait réagir ... par une douleur sur les tempes. C'est malheureusement un fait indéniable et vérifiable !

        Pour comprendre ce que sont les COURANTS VAGABONDS, voici un extrait du livre de J.P. Lentin "Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent"  [p 35, Et les vaches donnent l'alerte (les faits relâtés se réfèrent à un problème chez les agriculteurs et éleveurs américains)]

" C'est ce qu'on appelle des "courants vagabonds", ou "tension parasite", des flux d'électrons injectés dans le sol par le réseau électrique, qui retournent vers leur point de départ. Ils peuvent provenir de mises à la terre défectueuses ou de branchements incorrects, mais souvent, c'est la ligne de distribution elle - même, qui par souci d'économie, n'utilise que partiellement le fil de neutre pour le retour du courant vers sa source d'émission et se sert de la terre pour boucler la boucle. La théorie voudrait que les électrons lâchés dans la nature reviennent rapidement et directement vers les installations électriques mais la réalité semble tout autre. Les courants font des détours et empruntent les voies de moindre résistance, notamment les cours d'eau, les réservoirs, les failles humides et les objets métalliques. Et il ne s'agit pas, comme le disent initialement les compagnies d'électricité, de phénomènes rares dans des zones rurales isolées, mais d'un défaut général dans la configuration des lignes et de la distibution électrique. Le réseau n'a jamais été planifié globalement, il s'est composé par ajoût successifs au cours des décennies sans schéma directeur et sans garde-fous techniques. D'après certaines estimations, 20 % d courant électrique s'échappe du sol. Certains experts avancent même le chiffre de 70 %. Il semble que l'Europe ait mieux conçu ses installations mais le problème y est aussi signalé dans certaines régions."

        Après avoir dû lever le nez pour vérifier la présence d'antennes sur les châteaux d'eau, me voici à regarder mes pieds ! Vivement que la désensibilisation soit effective... mais cela va prendre du temps !

LES FAITS, ce jour 2 mai 2006

        Encore une mauvaise nuit : je devais mettre un enregistreur dans ma tête tellement j'ai j'impression de me parler en permanence ! Je devais me lever avec mon ami mais il part au travail en me laissant dans mon ersatz de sommeil. Je mémorise toutefois les bisous.

        Retour chez moi à Angers avec la tête comme une pastèque. J'ai commencé la route sans la casquette : à une trentaine de kilomètres du départ, j'arrête de faire du zèle ! Mon visage se détend et je "pompe" quand même  moins d'énergie pour l'attention avec celle - ci vissée sur ma tête. Ce n'est pas très seyant mais bon !

       Rendez - vous chez la kiné : il fait beau, J'y vais à vélo sans la casquette . Je suis détendue même au centre ville. Et puis patatras dans la salle d'attente ! Un émetteur quelconque a dû se mettre en route dans une des pièces : je ressens des fourmillements dans la nuque et le casque qui commence à se former sur ma tête. Quand je vais m'installer dans une salle à l'opposé de la salle d'attente, je ressens un déserrement. On n'est décidément tranquille nulle part ! Massage classique : c'est encore très tendu au niveau des muscles cervicaux.

       Bon, je dois avancer dans mon travail... malheureusement sur PC. Je me rends compte que mon temps d'accomodation occulaire est lent. Je vois flou pendant quelques dizièmes de secondes quand je passe de l'écran au papier et vice - versa. Je sais que c'est un signe de fatigue en ce qui me concerne. De toute façon, j'ai le cerveau très lourd... mais j'arrive néanmoins  à aligner deux pensées successives ... par contre, les doigts ne suivent pas vraiment à la frappe.
        Je vais ressentir le même problème en jouant où je ne verrai pas correctement les notes lors des passages d'une ligne à l'autre. J'ai beau connaître certaines phrases mélodiques par coeur, je m'enchevêtre entre ce que je vois, ce que mon cerveau sait et ce qu'il décide de faire. Un bel imbroglio ! Je n'arrive pas à soutenir l'attention plus d'une demi - page : il y a toujours une erreur qui se glisse. Malheureusement, Bach n'y échappera pas !

        Bon, je vais à nouveau dormir dans la cage de Faraday fermée cette nuit. Une remarque faite par mon ami : ma cage est reliée à la Terre. Or, je coupe l'électricité chez moi la nuit. Est- ce qu'en faisant cela, je mets aussi hors circuit la terre ? Franchement, je n'en sais rien mais d'après mes connaissances de Physique, ce ne devrait pas être le cas. Enfin, si quelqu'un sait... Je vais essayer de laisser l'électricité cette nuit.

LES FAITS, ce jour 1er mai

        En voilà au moins une : j'ai réussi à dormir avec des vraies phases de sommeil ! Un seul réveil dans la nuit ! Encore une fois, je note que ce genre de nuit suit un repas (hier soir) avec un produit de la mer (une araignée, pour être précise ... et on s'est régalé, petite note perso ! ).
        La journée débute lentement (bon, c'est le 1er mai quand même!!!) et j'essaie de me relaxer et de détendre mes muscles le plus possible.
        Je prends mon violon et je m'arrêterai au bout d'une heure tellement je vais m'énerver sur le fait que "ça ne passe pas" ! Pourtant j'ai la casquette mais mon attention part à vau- l'eau. Même des oeuvres simples que j'ai l'habitude de jouer restent dans mes doigts et dans mon archer. C'est lamentable... ce n'est plus de la musique... cela m'exaspère de ne pas pouvoir user de mon cerveau correctement !
        Ballade sympa relativement relâchée mais dès qu'on rentre dans certaines zones, les muscles me tirent et un casque sur la tête se forme avec l'écrasement aux tempes. Pourtant, j'ai l'impression de mieux supporter qu'il y a un ou deux mois : j'ai comme l'impression que mon corps s'habitue à un certain seuil de souffrance. On ne peut pas vraiment dire que cela soit réjouissant.

Prise d'isothérapie : Nicollum métallicum 200K

LES FAITS, ce jour 30 avril 2006

        Je le craignais... une nuit de plus sans sommeil réparateur ! Quand cela va - t -il cesser ? Où dois - je aller pour me protéger totalement ? J'ai eu l'impression de me parler  toute la nuit... génial ! Pourtant, force est de constater que je ne suis pas autant fatiguée que j'aurais pu le penser en me levant. Enfin ... disons jusqu'au repas car je me retrouve prise au piège par un grand coup de barre qui m'amène doucement mais sûrement vers une sieste.
        La ballade en campagne un peu plus bas que d'habitude dans le département  me fait remarquer qu'il y a toute une zone où je me sens bien. Serait - ce encore possible ? Je tourne mes yeux alentours... j'ai beau scruter l'horizon de part et d'autres : non, je ne trouve pas ! Aucune antenne nulle part, ni cachée dans les bois ou les champs, ni sur les châteaux d'eau. Y aurait - il de la résistance ici ? Evidemment, cela ne dure pas et dès que l'on s'approche du littoral, je ne peux que me résoudre à remettre la casquette. Enfin...j'y ai cru un instant !
        Retour chez mon ami : il y a vraiment une zone précise dans cet ilôt de maisons où les ondes sont néfastes : j'arrive à la délimiter par la tension musculaire qui se crée dans mon cou et mes mâchoires. Enfin : on ne peut pas continuer à déménager sans cesse !

LES FAITS, ce jour 29 avril 2006

         J'ai décidé de tester à nouveau une nuit sans protection car le mal de tête dans la cage de Faraday fermée est très pénible. Mon sommeil est très superficiel avec des réveils au moindre bruit et cette impression de ne pas dormir. J'ai des vibrations dans tout le corps. Par contre je n'ai pas mal  à la tête au réveil. Je ne sais vraiment plus quelle décision adoptée pour dormir et réussir à avoir un sommeil au mieux.
        La kiné continue les massages du dos et des trapèzes: mon épaule me fait toujours mal. Je sens que ces séances ne débloqueront pas le problème de l'épaule mais ne feront que soulager temporairement mes contractures.
Je suis fatiguée, pourtant je m'astreins à aller au sport : je ne forcerai pas mais au moins j'évacue les toxines de la vie quotidienne.

        Route Angers / Nantes : comme d'habitude, selon les endroits bien connus maintenant, cela sert et se dessert au niveau de mes tempes. J'ai rendez - vous au restau : évidemment,je ne peux pas porter la casquette. Conséquence : une soirée avec un mal de tête important. On fait bonne figure !!! Le retour chez mon ami en Vendée à deux heures du matin est des plus laborieux car en plus de la fatigue, le mal de tête pulse en cadence. J'aspire à bien dormir même si je sais que je ne serai pas protégée chez mon ami et que des antennes sont présentes dans les environs autant que par chez moi !

Comments

[samie louve]

D'ondes positives en ondes négatives, j'essaie de trouver celle bienveillante qui me mènera jusqu'à vous ! Le temps d'un bonjour !

Samie Louve