"Coriace..."

        Hier, j'ai bénéficié d'un examen médical complet. C'est un bilan proposé par la Sécurité Sociale qui est mis en place pour le suivi des personnes, quelque soit leur origine ou leur classe sociale. Il a pour objectif, d'après ce que l'on m'a dit, de détecter des pathologies de type "cancer, diabète, insuffisance cardiaque ..." et de suivre la santé des populations (outil statistique mis en place).
        Cet examen est intéressant dans le sens où il regroupe en deux rendez - vous les consultaions potentielles d'au moins quatre spécialistes : il y a en effet une analyse de sang complète, même chose pour l'urine, un bilan occulaire, un bilan auditif, un bilan cardiaque avec électrocardiogramme, un bilan gynéco si souhaité et une consultation finale avec un médecin. Sans compter un questionnaire d'une bonne centaine de items sur votre mode de vie et d'alimentation. Bref, on est scruté à la loupe.

         Conclusion finale en ce qui me concerne : en pleine forme, avec un potentiel "coriace" !!!
        Je pourrais en sourire, ce que je fais, si je ne connaissais pas et n'avais pas diagnostiqué par moi - même mes troubles du sommeil et l'asthénie qui en résulte. Car voilà , la conclusion ne  se base que  sur les données chiffrées des différents examens subis : pas de glucose, pas de cholestérol, des données hépathiques normales, une hygiène de vie sans alcool et sans tabac, un coeur à 66 bt/mn en pleine forme, une respiration saine, un poids qui ne varie pas, stable depuis des années. Tout va bien Madame ! Bien ! Seulement, mon corps joue aux osselets avec mes os et mes tendons, j'ai des troubles du sommeil et je suis fatiguée. Oh, vous savez, les pathologies dues aux stress...

        Bon, ne soyons pas mauvaise langue car la médecin que j'ai vue était très sympa. Comme dans le questionnaire, j'avais inscrit que j'étais électrosensible, elle m'a demandé comment cela se manifestait. Je lui ai expliqué  et elle a tenté à chaque symptôme décrit de me trouver une autre cause que les ondes. Alors qu'elle me demandait si j'avais des questions éventuelles, j'y suis allée direct : "Avez - vous déjà entendu parlé de cette patgologie ?" Je dois dire qu'elle m'a étonnée par son honnêteté - ah ! il n'est pas simple de devoir respecter la politique nationale de santé et de vérifier certaines choses contradictoires sur le terrain par le contact de nombrteux patients ! -. Cette gentille doctoresse a donc admis que ses lectures officieuses l'avait effectivement renseignée sur cette pathologie mais qu'officiellement, rien n'était reconnu. Puis son discours a dévié sur les arguments que l'on ne connait que trop bien : rien n'est véritablement prouvé, il y a des causes multifactorielles ... Pour résumé, j'essaie tant bien que mal de noyer le poisson...

        J'ai donc obtenu ce que je voulais savoir : ON SAIT dans le domaine médical que les ondes provoquent des pathologies multiples. Mais pour l'instant, c'est l'immobilisme surtout au niveau politique. Je crois que je vais laisser le dernier mot à l'infirmière qui s'est occupée de moi et qui s'est enquis de cette pathologie que j'avais notée sur le dossier et qui lui était inconnue. Après mes explications et mes remarques, elle, de me dire : "Vous savez, il y a vingt ans, des personnes comme vous faisaient le même consat pour le tabac. On voyait bien la maladie arriver avec les gens qui défilaient. Pourtant, là - haut, c'était le mutisme." Puis me montrant les différentes affiches, "on commence maintenant à s'en préoccuper".

       Ah, Messieurs les Politiques, quand serez- vous un jour  enfin vraiment RESPONSABLES ?

LES FAITS, ce jour 28 avril 2006

        Nuit en deux parties : un endormissement difficile avec des contractions dans les jambes et le bassin ainsi que la sensation de vibrations au niveau de mes mains.Je vérifie comment est positionnée la Tourmaline dans le lit. Pas dans le bon sens ! Je la remets correctement. Je vais dormir cette fois. Par contre, le mal de tête est pénible au réveil. Je me lève avec moins de contractures que d'habitude (mon cou est relativement souple et mobile). Sans la casquette dans la matinée, les yeux me tirent énormément : c'est le signe chez moi d'une fatigue qui est en train de s'accumuler.
        Ma décision est prise, après les démarches que je dois faire jusqu'en début d'après - midi, je vais garder la casquette jusqu'à ce soir.
        Je tape actuellement sur PC en ayant remis la casquette. Je ressens un relâchement au niveau du visage et des muscles cervicaux. Mon esprit est très clair même si je n'ai pas encore un rendement optimum.

LES FAITS, ce jour 27 avril 2006

        D'habitude, les nuits suivant mon pasage chez l'homéopathe / acupuncteur me permettent de dormir à peu près sereine et de récupérer. Cela n'a pas vraiment été le cas cette nuit. Sommeil très léger et trop nombreux réveils. Je ne suis pas vraiment fatiguée en me levant mais je suis sensible aux ondes.
        Ce matin, pas question de casquette là où je dois me rendre. Ce qui fait que la pression aux tempes est désagréable et pénible.
        Je rentre quelque peu vidée et ai besoin de dormir. Je mangerai plus tard. Sans vraiment beaucoup me reposer, j'ai dû néanmoins m'assoupir deux heures. J'ai un peu plus d'énergie.
        Aujourd'hui encore, je vais jouer sans la casquette : même constat qu'hier. Ma concentration s'est améliorée par rapport à ces derniers mois. J'ai effectivement toujours mal à la tête mais j'ai l'impression de retrouver mon cerveau et mes capacités intellectuelles. Ouahhhh, que cela fait du bien !
        Je remets la casquette le soir. Je me pose la question de savoir si je dois continuer à espacer mes temps de "casquette" car de la fatigue est en train de s'accumuler et mon corps ne se ressource pas la nuit. Je verrai en fonction des nuits prochaines.

LES FAITS, ce jour 26 avril 2006

         Un jour sur deux, ou devrais - je dire une nuit sur deux à pouvoir dormir. C'est assez pénible. Encore une qui n'est pas reposante car en permanence en train de penser, du moins ai- je cette sensation.

        Rendez - vous chez l'homéopathe : de nouveau, changement du traitement pour me faciliter mes nuits. On tâtonne, on tâtonne !!! Comme je lui ai dit, il y a un facteur extérieur que l'on ne peut maîtriser malgré toute ma bonne volonté. Donc, on équilibre autant que ffaire ce peut !

        Je travaille sur PC avec la casquette.
         Point positif : j'essaie de jouer en fin d'après - midi sans la casquette et je me rends compte que ma concentration est meilleure qu'avant. Mes muscles sont certes tendus ce qui me demande une demi - heure voire trois - quart d'heure pour réussir à assouplir tout cela, mais j'arrive à rester attentive sur plus de deux pages d'études avec des vitesses de métronomes conséquentes. Je vais même jusqu'à aborder le déchiffrage de nouvelles oeuvres et à mon grand étonnement, je réussis à obtenir des sons intéressants et à lire les notes par groupe, ce qui faisait un bout de temps que cela ne m'était pas arriver sans casquette après deux heures de travail consécutives.   

        Néanmoins je me rends compte que j'ai tiré sur la "machine" et ai besoin de me ressourcer.
        Qi Cong et "chêne" dans les bois : cela me régénère un peu.

LES FAITS, ce jour 25 avril 2006

        En réveil en plein milieu de nuit et quelques contractions musculaires : ce n'est pas génial mais c'est déjà cela. Par contre, le sommeil reste léger car les bruits du matin (certains très agréables, gazouillis des oiseaux, d'autres nettement moins, pétarades des mobylettes !!!) me réveillent facilement.

        Mes muscles sont encore tendus et la kiné ne s'occupe que de mon dos car il n'est toujours pas question de manipuler mon épaule tant que mes muscles cervicaux sont dans cet état.

        J'arrive à passer la journée sans casquette au centre ville bien que je sente une sorte de casque sur ma tête. Les tensions au niveau des tempes ont diminué pour laisser place à une tension plus diffuse qui m'englobe la tête et les muscles maxillaires et cervicaux. C'est beaucoup plus supportable que la pression aux tempes.

        Je vais courir ce soir pour tester mon genou ; je ne tiendrai pas la moitié du parcours. Les inflammations persistent et signent. Je ressens mon squelette comme un jeu d'osselet qui est en train de bouger et de craquer de partout. Il semblerait que la désintoxifiacation des métaux libère les tissus conjonctifs ; par conséquent, tout est mis à rude épreuve et les blessures ou bobos divers se réveillent !

       J'essaie de faire en sorte de me passer de la casquette quand je le peux. C'est de plus en plus fréquent sur des périodes de deux voire trois heures. Pourtant, je note une certaine fatigue qui s'accumule. Je ne sais si c'est une bonne idée que j'ai là !