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Etre électrosensible au quotidien
27 mars 2006

Le moral dans les baskets...

        Il y a des jours où cela ne va vraiment pas ! On se dit : "Allez, booste - toi ! Réagis !" Et rien n'y fait ! Seules les larmes coulent à n'en plus finir et la gorge se noue car les mots restent coincés entre la pensée et les cordes vocales qui se refusent à vibrer !

        J'ai le moral dans les baskets parce que l'espoir des embellies d'un quart d'heure que je peux vivre éclate en mille morceaux au retour de cette douleur et de cette tension qui me rapetissent cérébralement (dans tous les sens du terme) et moralement.
        J'ai le moral dans les baskets parce que je ne saisis pas ce qui peut générer ces  embellies temporaires. Les paramètres sont nombreux et je ne peux les tester  tous les uns après les autres. Les heures auxquelles cela survient  sont variables.
        J'ai le moral dans les baskets parce que je ne comprends pas et que j'ai peur de modifier quelque chose qui fasse que ma douleur se rappelle à moi à nouveau. Pourtant, inlassablement, elle revient sans invitation et, mal polie qu'elle est, de manière impromptue.
        J'ai le moral dans les baskets parce que je n'ai aucune influence sur les paramètres extérieurs de mon environnement et que c'est la société qui décide à ma place. Elle pense que ce qu'elle engendre est bien, or elle ne prend pas en considération les multiples cris poussés par les gouttes d'eau que nous sommes. Seule la Sainte Economie a lieu de cité et l'être humain doit vénérer et acquiescer ! Cette société, qui me fait de plus en plus penser à une bande dessinée que j'avais lue il y a quelques années, intitulée "SOS Bonheur" et qui montre le paradoxe et l'hypocrisie d'une société où tout est sous contrôle, pour le bonheur des gens ! Comment faire croire aux gens que ce que l'on fait pour eux est pour leur bien alors que l'objectif ne sert qu'une chose : le pouvoir ! Il y a pléthore de littérature sur ce type de sujet... très proche de nous, les articles de journaux sur le quotidien des événements récents en France : la rivière humaine s'écoule mais les têtes ne veulent pas se mouiller les pieds!
        J'ai le moral dans les baskets car j'ai l'impression de me battre dans le vide parce que mon petit corps ne me parle qu'avec des maux et que j'aimerais apprendre une autre langue avec lui!

        Merci à mon Amour de vider mes baskets et  de rappeller à mon moral qu'il doit retourner à sa place, dans ma tête, y trouver un petit coin en poussant cette ennemie "souffance" vers la sortie.
        Merci à mon Amour de me permettre de ne pas lutter seule : se confronter 'à l'indifférence ou  à l'incompréhension de masse est épuisant moralement.
        Merci à mon  Amour de me permettre de ne pas  me cacher de mes larmes ; de ne pas m'isoler dans cette honte de ne plus pouvoir évoluer sereinement dans un monde où tout coule de source pour tout un chacun.
       Merci à toi de supporter ces crises de déprime qu'exprime mon atteinte du vide et qui ne sont pas faciles à vivre!

       J'ai le moral dans les baskets  ... et j'ai un Amour armé bien plus que Cupidon avec son arc et sa flèche ! Celle - ci m'a déjà transpercée...

LES FAITS, ce jour 26 mars 2006

       Des nuits comme celles - ci, je n'en veux plus ! Elles sont faites d'espoirs subtils et volatiles qui me jettent le moral dans les baskets!

        Une première partie de nuit comme d'habitude : endormissement difficile, "radotage" dans ma tête. Puis, vers une heure du matin, un réveil brutal de bien - être. J'ai déjà eu cela il y a quelques jours. Une impression de légèreté au niveau du cerveau... un vrai régal. Par contre, de nombreuses contractures musculaires au niveau des jambes comme si j'évacuais le surplus électrique. Une demi - heure de bien être pour sentir à nouveau une tension qui revient vers deux heures du matin. Je passe le reste de la nuit sous  tension et me réveille très énervée et totalement déprimée!

        Après beaucoup de larmes et de sanglots, et des paroles rassurantes de mon ami, je pars me ressourcer tardivement dans les bois : Qi Cong et chêne. On a changé d'heure cette nuit : je profite de l'éclairage naturel supplémentaire pour faire une séance prolongée ( 1h30) sans être trop ennuyée par les passants. Je rentre avec un peu plus d'énergie et j'ai moins mal à la tête. C'est plus efficace que le bain que j'ai pris cet après - midi et qui ne m'a pas détendue.

        Toujours la même question qui devient obsédante maintenant : comment vais - je dormir ? Heureusement, je vais voir l'homéopathe mardi, je pense que le traitement va être changé. Je n'ai dormi correctement que deux nuits sur les quinze jours. 

        J'aspire à ne plus avoir à écrire sur ce sujet : je me fais l'effet d'une petite vieille qui radote sur ces maux! Une ratiocination qui a tendance à m'exaspérer!

LES FAITS, ce jour 25 mars 2006

        Enfin une nuit entière à dormir sans aucun réveil perturbateur. En plus,  j'ouvre les yeux sans mal de tête. Pourtant, je sais que je n'ai pas  récupéré, loin sans faut, mais c'est bien la première fois depuis des mois que je dors une nuit complète d'affilée ! C'est le seul point positif car je n'ai pas fait de rêves et une fatigue intense me prend dès les premières heures. De plus, je suis très sensibe aux champs électromagnétiques ce matin.  En bref, ce n'est pas encore cela.
        Je dois faire un stage de sport à une quarantaine de kilomètres ; je garde la casquette pour la route. Tout va bien. Par contre, le dojo est sous les néons! Quatre heures et demi avec un mal de tête  qui augmente avec l'heure passant. Il ne s'estompe que lorsque je suis en mouvement (ce qui s'explique par une oxygénation accrue de mon cerveau) mais dès le repos, ça pulse! Evidemment, je n'ai pas mis la casquette : je n'ai pas envie d'expliquer à des gens que je ne connais pas ce qui m'arrive. Je préfère me taire et souffrir en silence.  Sortie du dojo et quelques bonnes respirations : la douleur s'atténue même si la tension cérébrale perdure.  Je garde la casquette sous la main au cas où. A mi - parcours, une douleur violente m'enserre le crâne; je dis à la personne qui m'accompagne qu'une antenne doit se trouver quelque part pas loin. Il est dubitatif quant à mes ressentis. Pourtant, joli château d'eau, que ne nous présentes - tu pas ta belle antenne toute droite dressée vers le ciel!!! Bien que sceptique, il me dit gentiment de mettre ma casquette. Ce que je fais : le reste du parcours se fera sans problème.
        Ce soir, je suis très fatiguée, et par le sport et par cette accumulation de tension électrique.
        Dodo. Oh, si je pouvais dormir sereinement!!!

        Toujours pas de reprise de l'Iode. J'ai reçu les résultats des analyses sanguines. C'est à n'y rien comprendre. Mon taux est à 97 micogrammes/ L alors que les valeurs de référence sont entre 34 et 80 microg/L. Je rappelle que les analyses ont été faites avant que je ne prenne les granions d'Iode. Or mes résultats montrent un taux d'Iode supérieur (certainement dans la limite du raisonnable car le médecin ne m'a pas contactée). Hypothèse : est -ce que ma thyroïde ne fixe pas l'Iode?

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  • Témoignage au quotidien des conséquences sur ma vie, ma santé et mon comportement de la technologie des ondes électromagnétiques. Pour ouvrir les yeux à une société technologique qui a oublié le BIOLOGIQUE
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