Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Etre électrosensible au quotidien
7 mars 2006

Le début en point d'interrogation

Historique des événements subis

        Comme il y a un début à toute histoire, je vais essayer de retracer le plus clairement possible ce qui m'a amené à faire cet "auto-diagnostic" (dont je vous parlais il y a deux jours) d'électrosensibilité.

        L'événement clé est daté du 29 avril 2005.

        Néanmoins, je reste persuadée que mon électrosensibilité date de bien avant. En fait depuis mon retour en France  en 2001 (je travaillais auparavant à l'étranger), ma santé n'a cessé de faire le yo-yo dans des proportions parfois inquiétantes, sans que je ne sache vraiment les causes exactes. Tout se déréglaitd'un seul coup et je ne compte plus l'évocation silencieuse -si révélatrice- du terme psychosomatique par les médecins. Parfois, certains  feraient de bons diplomates ! Compte tenu de mes activités, je ne peux malheureusement pas être objective à cent pour cent car pour chaque problème, on peut  trouver une toute autre cause probable. Si je liste les maux auxquels j'ai été confrontés de 2001 à 2005, ils se classent en trois grandes catégories: déprime / dépression , blessure musculaire/tendineuse et déplacements de vertèbre. J'ai passé trois années consécutives à faire de la kiné au moins six mois par an, sans compter les replacements osseux qui amenaient forces  interrogations chez  mon ostéopathe. "Pourquoi cela ne tient-il pas ?" Je le sus par la suite ! Toutefois, pratiquant le kung fu  six heures par semaine et étant violoniste amateur en orchestre (pratique 2heures par jour environ), les parties blessées correspondaient le plus souvent aux parties les plus sollicitées. Donc, pas de cause à effet décelable d'un point de vue sensibilité électrique.

       Nous voici donc ce jour du 29 avril 2005. Je suis ravie car la première étape pour remplacer deux de mes molaires va enfin débuter. Cela fait six mois que j'attends que l'os se reforme. C'est une grande première pour moi. Je vais me faire poser des implants en titane. L'intervention se passe au mieux, sans vraiment de douleurs.  Nous sommes un vendredi et mon angoisse par rapport à la continuité de ma pratique instrumentale s'estompe quand en fin d'après - midi, je serre le violon contre mon épaule. Tout va bien. Jusqu'au dimanche !
       Je commence à avoir des maux de tête inexpliqués et violents. Je prends les analgésiques classiques, sans beaucoup de soulagement. Le lundi, la douleur devient continue. Je n'arrive pas à dormir la nuit et je passe une semaine terrible. On me demande comment je tiens avec la tête que j'ai. Je ne sais toujours pas ! Durant tout le mois de Mai, les douleurs vont aller et venir en s'amplifiant et je constate qu'il y a des endroits chez moi où je ne peux me tenir. Je n'ai pas encore fait le lien avec l'électricité. Je ne sais qu'une chose, c'est que les douleurs s'amplifient quand je rentre dans mon appartement. J'ai tellement de sommeil en retard que je commence à être très perturbée dans ma perception de l'environnement et des mouvements. Je me sens groggy par ces douleurs et elles sont de plus en plus intolérables. Rien ne les stoppe : je ne compte plus les crises de larmes par épuisement nerveux et moral, au point que ma soeur, inquiète, se déplace de la région parisienne pour me soutenir. Sentant que le problème vient de l'appartement, nous émettons des hypothèses sur la présence éventuelle d'ondes géologiques  néfastes ou encore de présence mystérieuse  (je perçois certains sourires mais je vous assure qu'à un tel stade d'épuisement, on est prêt à croire n'importe quoi). Disons que ma soeur a tous  ses esprits (!!!) et qu'elle prend du recul par rapport à tout cela. Elle me permet de me calmer, de retracer les étapes les unes après les autres . Nous décidons de voir un géobiologue . Ce dernier viendra en juin et détectera effectivement des ondes telluriques remontant dans l'appartement.  Le mois de juin se passe entre maux de tête, aggravation des symptômes: nausées, hypoglycémie à répétitions, contractions musculaires anarchiques, épuisement progressif, et, élément qui va me donner de l'oxygène, un temps favorable à fuir au maximum mon appartement.

       Le déclic va se produire après deux constats majeurs:

- je me rends compte que je ne peux plus passer devant  ou rester dans un magasin de vente de télé, hi fi... les maux de tête commencent  et ne s'arrêtent que lorsque j'en  suis éloignée (remarque : je n'ai jamais eu de télévision chez moi)
mais surtout
- je pars à Nantes et tout à coup, alors que tout était parfaitement normal, je ressens une douleur très vive au niveau des tempes. Un écrasement violent qui est exactement le même que celui présent lorque je suis chez moi. Je regarde tout autour de moi. Je suis sur le périphérique et longe deux magnifiques rangées de lignes haute - tension, aux alentours de l'aéroport de Nantes.

        Mon cerveau connecte tous ses neurones et synthétise en une fraction de secondes les derniers événements vécus, les lieux et  sensations: et si l'électricité était la cause de mes maux de tête ?

LES FAITS, ce jour 6 mars 2006

        La nuit dernière s'est passée avec un seul réveil en milieu de nuit. Toutefois le sommeil a été des plus superficiels : j'ai l'impression de ne pas dormir et de ne cesser de penser. En plus du traitement habituel, j'ai fait un massage des poignets, plexus solaire et colonne vertébrale avec les huiles essentielles, Ravensare + Lavande. Il semblerait que contrairement à la semaine denière, cela n'ait pas été efficace.
        Ce matin, je travaille sur PC. Je n'ai pas mis la casquette car des personnes extérieures font des réparations dans mon appartement et je suis gènée de devoir expliquer. Mes tempes sont serrées. Mes yeux me tirent et ma nuque est raide. Vers onze heures, je prends le traitement de morathérapie (séance de la semaine dernière ;  j'expliquerai bientôt ce que c'est). Au bout d'une dizaine de minutes, je me sens bien, comme si on m'avait enlevé un poids. Ce qui m'interpelle est la vitesse à laquelle je travaille et la clarté de mes pensées.  Malheureusement, progressivement, tout redevient tendu. Le bien - être a duré une trentaine de minutes.
        Au bout d'une heure environ, j'ai un peu mal au ventre . J'ai de la diarrhée.

        Je sors. A l'extérieur, je perçois les zones  problématiques par la sensation de lourdeur cérébrale ainsi que de chaleur au niveau des tempes. J'ai la possibilité de remettre la casquette et je ne m'en prive pas.  Mon esprit s'éclaircit un peu.
       Je dois aller répéter avec mon professeur  de violon . Il connait mon problème. Au début, nous n'avons pas besoin d'éclairage. Mais au bout d'une demi-heure, il me dit que franchement, ce serait mieux avec la lumière. On trouve une place entre deux néons de la salle. A partir de l'instant où j'ai allumé (une ou deux minutes après), mon coeur s'accélère et je commence à me raidir au niveau de la nuque. Je n'obtiendrai plus alors de sons corrects et ma concentration diminuera un peu.
        Je rentre chez moi et mets aussitôt la casquette . Cela fait plus d'une heure que je tape maintenant et il y a eu des hauts et des bas. J'ai pris entre temps le traitement de chélation. J'ai toutefois l'impression d'avoir un casque lourd sur la tête.

Publicité
Publicité
Commentaires
K
Je vis à peu prêt les mêmes choses depuis quelques années, mais mon étét s'améliore petit à petit. <br /> <br /> Je voulais seulement savoir : où et comment faite vous la chélation (élimination métaux lourds) exactement ??<br /> <br /> Merci.
Etre électrosensible au quotidien
  • Témoignage au quotidien des conséquences sur ma vie, ma santé et mon comportement de la technologie des ondes électromagnétiques. Pour ouvrir les yeux à une société technologique qui a oublié le BIOLOGIQUE
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité