Précision

Aujourd'hui, je tenais à apporter une précisison.

Certains d'entre vous ont peut-être déjà lu d'autres témoignages sur l'électrosensibilité ou se sont informés quant à ses causes, symptômes ... J'ai volontairement mis, hier, une partie du rapport sur les symptômes et les causes, car ils sont relativement variés. Nénamoins, on constate une constante chez la majorité des électrosensibles. Ils sont très réceptifs aux ondes des téléphones portables ou des relais téléphonie. C'est la principale cause des symptômes. D'où le nombre important de sites, associations ou références sur la dangerosité des téléphones portables et des bases relais de téléphonie.

En ce qui me concerne, ce qui me détruit en premier lieu est le champ magnétique. Or, ce dernier est produit dès que vous mettez en route un appareil électrique. Il peut être plus ou moins fort et la seule façon de s'en protéger est de s'éloigner de la source. Ainsi, je me vois réduite à couper l'électricité chez moi la nuit ou à débrancher tout appareil dont je ne me sers pas, car un fil branché  émet un champ électromagnétique.

N'ayant plus les connaissances physiques de lycée, je me suis replongée dans les phénomènes ondulatoires et électriques et ai constaté, à mon grand désappointement, que, si on avait la possibilité de se protéger par divers moyens des champs électriques, il n'en est pas de même pour le champ magnétique. Cette jolie petite créature traverse tout: mur, vitre, ... corps biologique. Il décroît avec la distance donc c'est notre seul salut. Il existe bien des blindages au plomb, cobalt et nickel, mais, vous vous en doutez, cela a un coût.

Quand le constat fut évident pour moi, je me suis mise à désespérer. En effet, venant de déménager il y a deux mois de cela, à cause des pertes électriques dans mon ancien appartement, je me retrouve avec un transformateur (moteur électrique => qui crée un champ magnétique important) juste derrière le mur de la chambre.  Il m'a fallu un certain temps avant de réussir à le débusquer (compte tenu de la configuration architecturale) mais à force de regarder les immeubles voisins de la résidence, l'idée s'est faite jour et avec un miroir, je l'ai enfin vu!

Donc champ magnétique en permanence dans mon appartement, plus relais téléphonie: je suis tombée de Carybde en Scylla. Impossible de récupérer pour l'instant! Et envisager un nouveau déménagement me paraît illusoire compte tenu de ma situation personnelle et de la difficulté à trouver un logement sur Angers .

Il y a des religions qui disent que nous sommes sur Terre pour souffrir! Je vais finir par y croire si cela continue. Je m'arrête là pour essayer de maintenir du positif dans ma tête malgré cette douleur qui sourd en permanence. Demain est un autre jour!

LES FAITS , ce jour 5 mars 2006

Première nuit passée dans ma chambre après mon intermède vendéen. J'ai pris le traitement habituel (j'en parlerai plus tard) et coupé les plombs de l'appartement.  Mes yeux se ferment alors j'espère que l'endormissement sera rapide. Je rentre dans la cage de Faraday et sens mes tempes cogner. Après m'être allongée, je ressens un très grand froid et une pulsion croissante au niveau des vaisseaux sanguins, bras et jambes, sans compter un mal de tête qui me prend tout le cerveau (type migraine classique).  Une sorte de courant me passe dans la colonne vertébrale. J 'ai dû dormir un peu car à 2H30, je me lève réveillée par une forte envie d'aller aux toilettes. La deuxième phase sera plus calme et je me réveille seulement vers 6 H. On est dimanche et mon réveil doit sonner à 9h. Je joue les prolongations et doit me rendormir un peu. Ce n'est pas un sommeil lourd mais il n'est pas superficiel, à la différence d'il y a deux mois. Par contre, quand je suis sur le dos, j'ai de nouveau des contractions dans les jambes. Une bonne dizaine de minutes.
A 9h, je me lève et constate que je suis fatiguée (comme d'hab!), avec les yeux tirés et surtout cette fichue sensation de lourdeur cérébrale. Pourtant je n'ai pas besoin de la casquette tout de suite. Néanmoins, je n'ai pas remis le courant.
La sensation de gêne au niveau du cerveau est présente à Avrillé ( ville où mes sensations d'écrasement de tête et de migraines ont été les plus fortes), lieu du dojo où je m'entraîne mais elle est moindre qu'hier.
Retour à l'appartement où la casquette s'avère obligatoire, je remets l'électricité. J'ai beaucoup de mal à associer deux idées depuis que je tape sur  le PC.  Je me suis arrêtée au premier paragraphe et reprends ce soir. Sincèrement, cela me demande beaucoup d'efforts pour taper: j'ai les tempes qui me font très mal et la nuque raide.
J'ai pris mon violon tout à l'heure (les concerts approchent, il faut bien travailler!) et au bout d'une demi-heure ma capacité de concentration s'était déjà évaporée. Des oeuvres que j'ai l'habitude de jouer se refusent à mon jeu et mon bras droit ne répond pas comme je le souhaiterais. Tout est trop lent: ma lecture de notes, mes réactions d'anticipation des coups d'archets, mes doigts sur la touche... Tout est trop raide: le son n'y est pas et ne peut pas y être! La nuque est raide, l'épaule est raide, le poignet est raide! Comment jouer alors???